Les animations peuvent maintenant être définies par des courbes de Bézier pour gérer les transitions entre images clés : jusqu’à présent, on ne pouvait que lisser ces transitions, c’est-à-dire avec bien moins de précision sur le déroulement de l’animation. Une courbe de Bézier est définie par deux points extrêmes, chacun représentant une valeur pour une image clé (comme une position à l’écran), puis par une série de points intermédiaires pour gérer finement le déroulement de l’animation.
Qt 3D Studio 2.5 apporte aussi le rendu stéréoscopique avec OpenGL. Quatre modes sont implémentés : haut-bas, gauche-droite (deux images, une par œil, mises côte à côte) et anaglyphe (deux images mélangées, avec des couleurs différentes, ce qui nécessite des lunettes où chaque œil a une couleur différente) — rouge-cyan et vert-magenta —, selon l’appareillage souhaité. L’écart interpupillaire peut bien évidemment être contrôlé, que ce soit dans Qt 3D Studio ou depuis l’application (une API QML est proposée).
Le chargement des données peut être bien plus finement géré : Qt 3D Studio n’est plus obligé de charger toutes les données au lancement de l’application. La propriété asyncInit de View3D initialise le moteur de rendu dans un autre fil d’exécution, ce qui permet à l’interface graphique de réagir pendant ce temps. La propriété delayedLoading de Presentation détermine si les ressources nécessaires pour une présentation donnée sont chargées en même temps que la présentation ou bien quand elles sont nécessaires. Les méthodes preloadSlide et unloadSlide donnent un contrôle plus précis, en laissant le programmeur décider quand charger les données pour telle partie de la présentation.
La fusion de plusieurs présentations a longtemps été un problème, malheureusement très présent dans les équipes : si plusieurs personnes travaillent en même temps sur un même fichier, il faut fusionner leurs modifications. Les systèmes de gestion de versions comme Mercurial ou Git peuvent faire énormément de choses pour des fichiers texte (dont des présentations Qt 3D Studio), mais les fichiers UIP produits par Qt 3D Studio n’étaient pas toujours adaptés à ce cas d’utilisation : les identifiants des éléments n’étaient pas toujours uniques, ce qui pouvait corrompre les fichiers après une fusion automatique.
Finalement, Qt 3D Studio dispose désormais d’une extension pour Autodesk Maya. Ce greffon permet d’exporter des scènes depuis Maya vers Qt 3D Studio en gardant tous les paramètres définis dans Maya.
Télécharger Qt 3D Studio 2.5.
Source : version 2.5 Beta, version 2.5